Association Scientifique Française de Cuniculture

Les tables rondes
organisées pendant les Journées de la Recherche Cunicol
e

La séance d'actualité 2017
  - Présentation et déroulement de la session
  - Horizon 2025 : les défis sociétaux auxquels la lière doit répondre
  - Questions interactives : l'avis des personnes présentes
  - Que pensent les éleveurs du bien être chez eux ?
  - Enquête sur la mise œuvre des nouvelles conceptions d’élevages    cunicoles en lien avec le Bien Être Animal - Résultats 2017
 
- Projet lapin Demain
  - le Projet 3L : Concevoir un système d’élevage cunicole socialement accepté par la méthode du Living Lab


Compte rendu de séance rédigé par F. LEBAS (Association Cuniculture) secrétaire adjoint de l'ASFC

Lors des 17èmes Journées de la Recherche Cunicole (Le Mans 21 et 22 novembre 2017)
l'ASFC a animé la séance d'actualité le mardi 19 novembre après midi autour du thème

Comment la filière cunicole peut-elle répondre de manière réaliste aux attentes sociétales sur le Bien-être ?

Une séance d'actualité interactive

La séance a été animée par Luc Mirabito , chef du projet "Bien-être animal " au sein de l'Institut de l'Élevage (IDELE). L. Mirabito anime le Réseau Mixte Technologique (RMT) "Bien-être animal et systèmes d'élevage". Ce réseau français inter-organismes s'est donné pour but d'assurer un continuum entre la recherche, le développement, l'enseignement et les acteurs de l'élevage des différentes espèces zootechniques sur les questions relatives au bien-être animal.

Il a fait part à l'assistance de l'évolution de la situation vis à vis des réglementations relatives au bien-être animal en général. Les pouvoirs public (Europe) ne souhaitent plus élaborer de textes spécifiques réglementaires, seulement des textes très généraux . Par contre pour répondre à la demande du public, il est prévu que désormais ce sont les acteurs des filières qui définiront les règles relatives au bien être des animaux concernés en co-construction avec les différents partenaires : producteurs , consommateurs, défenseurs des animaux, pouvoirs publics, ..... Cette table ronde entre donc parfaitement dans la mise en œuvre de ce processus pour la filière lapin, en commençant par le point de vue des acteurs directs de la filière cunicole.

    La séance a été ouverte par un court exposé de Dominique Le Cren au nom du Clipp, sous le titre Horizon 2025: Des défis sociétaux…auxquels la filière doit répondre : le bien être animal n'est qu'une partie des défis auxquels la filière doit impérativement répondre d'ici 2025.
     La séance s'est poursuivie par un échange interactif avec les participants à l'aide de boîtier électroniques. L'objectif des questions posées tournait autour de l'opinion de l'assistance en ce qui concerne les besoin des lapins en matière de Bien Être Animal (BEA) et sur les leviers qui semblent prioritaires à l'assistance pour satisfaire ces besoins . Une série de questions a ensuite été posée sur les critères à préserver pour l'éleveur si on modifie l'élevage pour tenter d'améliorer le BEA, ainsi que sur les pratiques d'élevage qui permettraient le mieux de satisfaire les consommateurs par rapport au BEA. Enfin il a été demandé à chacun son avis sur le pourcentage d'élevages se différenciant sur le BEA qu'il pourrait y avoir dans la filière française dans 5 ans.
    Après ces échanges, a été présenté le résultat d'une enquête coordonnée auprès de 6 éleveurs français qui ont déjà engagé une démarche BEA dans leur élevage. Leur témoignage permet de montrer des aspects positifs et négatifs liés à la mise en œuvre de nouvelles mesures visant le BEA. Si certain avis sont unanimes, d'autres sont plus partagé, voire contradictoires, sachant que les mesures prises n'ont pas étéles mêmes pour tous
    A la suite de ces témoignages directs recueillis auprès des éleveurs, l'Itavi a présenté le résultat d'une enquête plus générale ITAVI-ASFC réalisée en octobre 2017 sur la mise en œuvre des nouvelles conceptions d'élevages cunicoles en lien avec le BEA. Les résultats ont été comparés à l'étude similaire qui avait été conduite par l'ASFC en 2011.
     Pour terminer la séance d'actualité deux projets ont été présentés. Le premier "Projet lapin Demain" porté par l'ITAVI et l'ASFC avec le soutient du Ministère de l'Agriculture vise étudier les possibilité d'évolution des systèmes d'élevage en grenant en compte collectivement les attentes des différentes parties prenantes et en assurant l'analyse économique des propositions émergentes. Le deuxième projet "Projet 3L" vise à concevoir un système d'élevage cunicole socialement accepté par la méthode du Living Lab. Ce projet animé par l'INRA est cofinancé pat le CLIPP et la Coopérative Arterris, avec le soutien de l'ITAVI et du CISALI. La séance a été clôturée par Chantal Davoust, Présidente de l'ASFC, sur les perspectives d'évolution de la filère cunicole en matière de Bien Etre Animal.
Horizon 2025: des défis sociétaux… auxquels la filière doit répondre
Dominique Le Cren - CLIPP

Biosécurité dans les élevages : un réel enjeu économique. Par exemple l'apparition d'un nouveau variant de la VHD a entraîne des pertes de production et a affecté gravement les revenus des éleveurs .
      
L'objectif du Plan Biosécurité est de limiter l'introduction, la circulation et la persistance des agents infectieux (dont la VHD) à l'intérieur et à l'extérieur de l'élevage.
Quels engagements ?
Campagne de vaccination de masse contre la VHD, formation des cadres et des éleveurs, audit des élevages, puis aménagements éventuels.

 

Poursuivre la réduction de l’usage des antibiotiques (ATB) : Déjà des résultats obtenus. Ainsi entre 2010 et 2016, l’IFTAr (0,72) a diminué de 48% et l’IFTAc (0,36) de 50%. L’ALEA (1,98) a diminué de 46% . Cependant le lapin reste en France l'espèce la plus exposée à l'usage des antibiotiques.
     
Les engagements de la filière : Objectif collectif mais un pilotage individualisé - Formation - Accompagnement technique - Nouvelles solutions nutritionnelles - Plan d’assainissement des cheptels - R&D (alimentation et génétique)

 

Le bien-être animal : sur le plan réglementaire il faut considérer la période d'avant et d'après l'adoption par le parlement européen du rapport Eck (Rapport adopté par le parlement européen malgré les nombreuses erreurs scientifiques qu'il contient en matière de biologie ou de bien être du lapin).
La commission européenne actuelle n'a pas la volonté de légiférer espèce par espèce
Il existe en Europe une pression des ONG qui croient agir pour le bien être des animaux: par exemple initiative "citoyenne" européenne pour l'interdiction de l'élevage en cage. Les élections européenne de 2019 risquent de redistribuer les cartes
 
    Il faut souligner la progression dans la société actuelle de la sensibilité "welfareiste" . Cela devient un enjeu sociétal et économique.
     
Les objectifs de la filière :
Orienter la production vers des systèmes mieux acceptés par les citoyens-consommateurs , viables économiquement, et sans augmentation de la pénibilité du travail en élevage (bien être des éleveurs). Définir des normes minimales de BEA sous 2 ans.

 

Performance environnementale
Objectifs : : Réduction des rejets des élevages - Réduction de leurs consommations d’eau et d’énergie
Engagements : BRS - Optimisation de la stratégie nutritionnelle - Recommandations techniques

 

Rentabilité : Un enjeu transversal => faire émerger l’élevage de lapin du futur.
Objectif : Conduire la mutation de la filière en faisant émerger un ou des modèles d’élevage qui allient l’ensemble des exigences économiques et sociétales : AXE CENTRAL : conjuger bien-être animal + maîtrise de l'usage des antibiotiques. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de développer des investissements d’avenir .

Questions interactives :
l'avis des personnes présentes aux JRC sur le bien être des lapins
Bernadette Le Normand - ASFC - VeL Vet

Pour cette partie 73 "boîtiers" électroniques ont été utilisés par les personnes présentes dans la salle, pour exprimer leur opinion. Les boîtiers avaient été aimablement mis à la disposition par la Société MSD Santé Animale . Au plan pratique tous les boitillais n'ont pas été utilisés pour répondre à chaque question posée. Le taux d'utilisation a varié de 78% à 100% selon les questions.
Parmi les personnes présentes 16% appartenaient strictement à la production (éleveurs, groupements), 32% aux entreprises de fabrication d'aliment (formulation, R&D, vente), 24% à la recherche, 10% au secteur de la santé animale, 10% au secteur de la génétique (sélection) , 3% à l'abattage et 6% étaient des ressortissants d'autres pays.
Les différentes questions posées sont résumées dans les figures suivantes avec les réponses de la salle. Pour les questions à réponses multiples selon les cas chacun ne pouvait proposer qu'un seule réponse ou plusieurs (nombre indiqué), ce qui fait que pour ces derniers cas le total des pourcentages dépasse systématiquement 100%. Mais cela permet d'avoir le pourcentage des personnes qui sont d'accord avec chacune des options proposées à la suite d'une question.

Il parait nécessaire de rappeller que les avis émis sont des opinions , pas des de prévisions, ni des engagements fermes. Ils donnent par contre les orientaions considérées comme souhaitables par les acteurs de la filière cunicole française.

Surtout il faut se souvenir que c'est l'opinion des personnes qui s'occupent de l'élevage des lapins
pas celle des lapins eux-même,

Que pensent les éleveurs du bien-être chez eux ?
Interview de quelques éleveurs ayant eu une démarche BEA

Crédit photos et réalisation de l'enquête : C. Barré, Hypharm M. Colin, Copri L. Hardoin, Hycole B. Le Normand, VeLVet
Méthode : enquête qualitative sur 6 éleveurs
Forme : questionnaire avec réponses ouvertes et ordonnées. Exemple: dans votre maternité; quels sont les critères qui indiquent le Bien Etre des lapins, par ordre d'importnace ?
Balayage des sujets par le questionnaire:
     - Critères de BEA, les raisons du choix ces critères
     - Critères qui indiquent que les animaux ne sont pas bien
     - Eléments du BEA qui donnent le plus de travail en temps, en pénibilité
     - Eléments qui, dans l’idéal, seraient à apporter pour le BEA
     - Faire parler sur les éléments non cités par l’éleveur
Profil des 6 Elevages : maternité
        
             

Dans les cages, des chainettes permettent (en principe) d'occuper les lapines et éventuellement les lapereaux avant le sevrage

Profil des 6 Elevages : Engraissement

       
       
       
             

Maternité : avantages et inconvénients des cages aménagées

Critères positifs vis-à-vis du BEA
6/18 critères de comportement des animaux : Les lapins sont actifs. Ils ne montrent pas de signes d'ennui et sont paisibles.
4/18 critères "absence de problèmes" : pas de problème sanitaire particulier, en particulier absence de maux de pattes.

Critères négatifs vis-à-vis du BEA
2/10 critères "présence de problèmes" : présence d'une proportion plus élévée de maux de pattes chez les mères qu'en cage classique.

Critères de pénibilité du travail
Deux éleveurs considèrent que le travail dans les cages réhauusées / mezzanine est plus pénible. Ils se plaignent de fatigue, en particulier au niveau des épaules. Par ailleurs, le temps de travail nécessaire par lapine est plus important avec les cages aménagées, en particulier pour le nettoyage.

Engraissement : avantages et inconvénients - A noter que les aménagerment utilisés en engraissement varient plus d'un élevage à l'autre que ceux de maternité (voir photos ci-dessus)

Critères positifs vis-à-vis du BEA
10/17 Critères de comportement des animaux : Les lapins sont actifs. Ils ne montrent pas de signes d'ennui. L'ensemble l'espace est occupé. Les lapins font des sauts et sont observés debout.
3/17 critères relatifs aux résulats techniques : le tauxde saisie à l'abattage est faible et l'état sanitaire n'est pas dégradé.

Critères négatifs vis-à-vis du BEA

4/11 critères de comportement : névrosisme des lapins en fin d'engraissent, taux de saisie plus important (blessures) - A noter que 2 des6 éleveurs ne citent pas ce critère, ils sutilisent un enrichissement des logements autre que de la paille.
3/11 critères de santé : l'état sanitaire des lapins à l'engraisserment est plus difficile à maîtriser.
3/11 critères de qualité des produits : les éleveur constatent une plus forte hétérogéneité de poids des lapins partant à l'abattage. Ils évoquent une concurrence à la mangeoire «un petit lapin est condamné à être de plus en plus petit»

Critères de pénibilité du travail
L
es 6 éleveurs considèrent que le travail avec un engraissement des lapins dans des logements aménagés est plus pénible qu'un engraissement classique en cages de 8 à 10 lapins. Les problèmes sont liés par exemple à la contention des lapins et à l'accès à l'intérieur du logement des animaux. Le lavage des logements est plus pénible que celui des cages classiques. Toutefois il faut signaler que l'un des éleveurs a mis au point un robot de lavage adapté (coût ??).
3 des 6 éleveurs considèrent que le temps de travail par lapin engraissé est plus important, en particulier en raison des difficultés de nettoyage. Un des éleveurs a évoqué le besoin d'équipements de nettoyage adaptés.
Amélioration possibles vis-à-vis du bien être (selon ces 6 éleveurs)
Maternité
- Surface disponible avant sevrage plus importante pour les lapereaux
- Logement précheptel plus grand
- Suppression cages tôlées (toutes parois grillagées)
- Rythme de reproduction moins intensif (49 j au lieu des 42 jours classiques)
Engraissement
- Avoir des caches (« effet terrier ») des refuges
- Cloisons 100% grillagées
- Amélioration de l'accès aux mangeoires
- Effectif par parc moins élevé

Conclusion partielle

L'élevage des lapins avec des équipements conçus pour mieux repondre aux critères de bien être des animaux est possible dans le domaine cunicole, mais nécessite encore d'assez nombreux aménagements. Par exemple, les problèmes de santé et d'agressivité des lapins sont loin d'être tous résolus. Les solutions actuelles, en particulier en engraissement, si elle permettent une certaine amélioratiuon du bien être des lapins, se traduisent systématiquement par une dégradation du bien être des éleveurs (pénibilté du travail). Il rest donc encore beaucoup de travail pour arriver à un ou des système(s) d'élevage cohérent(s).

Enquête sur la mise œuvre des nouvelles conceptions d’élevages cunicoles
en lien avec le bien-être animal - Résultats 2017
par François Cadudal - ITAVI
 
Enquête menée par l'ASFC en 2011 auprès des groupements de producteurs : (voir le CR de 2011)
   - Cages rehaussées avec plateforme (dite « aménagée ») et éventuel enrichissement du milieu
   - 10 élevages identifiés dans 3 organisations de producteurs rassemblant 315 éleveurs et 160 000 cages de reproduction

Enquête conjointe ASFC-ITAVI en octobre 2017 auprès des groupements de producteurs :
   - Tous types de logements alternatifs (cages aménagées, combi-parcs, parcs d’engraissements)
   - Questions sur la perception du futur des logements alternatifs par les groupements de producteurs
   - 11 organisations de producteurs répondantes représentant 85% à 90% du potentiel de production cunicole français
   - 35 élevages identifiés dans 10 organisations de producteurs
Quasi triplement des capacités de production en logement alternatif entre 2011 et 2017
  • En 2011 :
    - 3 organisations de producteurs avec élevages possédant des logements alternatifs
    - 10 éleveurs
    - 8 000 cages aménagées (5 % de l’échantillon)
  • En 2017 :
    -10 organisations de producteurs avec élevages possédant des logements alternatifs
    - 35 éleveurs avec logement alternatif en maternité
    - 25 950 places de reproduction en logement alternatif (7 % de l’échantillon)
    - 33 éleveurs avec logements alternatifs en engraissement

    - 107 200 places d’engraissement en logement alternatif (3,5 % de l’échantillon)
Les logements alternatifs disposent systématiquement de plateformes et de repose-pattes, mais seuls 20 % des élevages concernés disposent d’enrichissement supplémentaires (blocs à ronger, chaînettes, etc.)

Nombre d'élevages concernés

Situation en France et dans quelques pays eurpopéens.

La taille des élevages utilisant des cages aménagées varie d'une capacité de 600 à 1000 mères reroductrices
selon les pays (lorsque cela est calculable)

Carctérisation des élevages français
La prise en compte des logements alternatifs au présent
* Réponses pondérées par le potentiel de production de l’échantillon
  • Quel a été le déclencheur principal de l'évolution des équipements chez vos éleveurs disposant de logements alternatifs ?
    - 75 % lié à une demande de l’abattoir
    - 25 % à l’initiative de l’éleveur
  • Le développement de logements alternatifs est-il inscrit dans le projet de votre structure ?
    - OUI*, pour les organisations représentant 90% du potentiel de production de l’échantillon
  • Dans votre structure, quelle proportion d'éleveurs est sensibilisée aux modes de logements alternatifs ?
    - 60 % des éleveurs des organisations de production répondantes sont sensibilisés

La prise en compte des logements alternatifs au futur

* Réponses pondérées par le potentiel de production de l’échantillon

  • Dans votre structure, quelle proportion d'élevages équipés de logements alternatifs voyez-vous à l'horizon de :
    -   5 ans : 35 %* passés aux logements alternatifs (inf. ~ 10 % / sup. 50 %)
    - 10 ans : 70 %* passés aux logements alternatifs (inf. ~ 25 % / sup. 100 %)
  • Quel type de logement alternatif pour le futur ?
    - 70 %* voient le futur autour de systèmes de cages aménagées en maternité combinés à des parcs d’engraissement, même dans les organisations aujourd’hui plutôt orientées « cage aménagée » ou «  combi-parc »

  • Besoin d’appui technique relatif aux logements alternatifs ?
    - OUI pour les organisations représentant 40 %* du potentiel de production de l’échantillons
    - Items relevés :

              Génétique (résistance)
            Comportement (gestion collectif, agressivité)
            Nutrition (aliment spécial, programmes alimentaires)
            Gestion de l’hétérogénéité des lots
            Rémunération
    de l'éleveur
L'ITAVI et l'ASFC tiennent à dire un grand merci
aux directeurs, animateurs, techniciens des organisations ayant bien voulu répondre à cette enquête !
Projet «Lapin Demain»
par François Cadudal - ITAVI
Ce projet est engagé avec de le soutien financier de la Direction Générale de l’Alimentation
du Minisdtère de l'Agriculture et de l'Alimentation
OBJECTIFS
  • Apporter des éléments de décision à la filière cunicole visant à faire évoluer les systèmes d’élevages actuels remis en cause.
  • Aborder collectivement les représentations de l’élevage auprès des différentes parties prenantes.
  • Effectuer une analyse économique des propositions émergentes.
MÉTHODE
  • Centré sur le logement
  • Revue de littérature :
    - 43 articles analysés depuis 2000
    - Articles scientifiques relatif aux effets des modes de logements
    - Préconisations / recommandations sur les modes de logement (EFSA, Rapport Eck, CIWF)
    - Thématiques principales : sol, élevage individuel, élevage en groupe, taille des groupes, dimension des    logements, enrichissement, etc.
  • Ateliers créatifs :
    - Développer une compréhension commune du système
    - Associer les différentes parties prenantes : éleveurs, nutrition animale, vétérinaires, abattoirs, distributeurs,    association de consommateur, associations de protection animales, communauté scientifique
    - 3 réunions de travail déjà organisées
  • Évaluation économique :
    - Deux approches : coût de production en élevage et consentement à payer du consommateur
    - Modèle de coût de production alimenté par les réseaux de référence existant (RENACEB et CUNIMIEUX) +   entretiens
    - Approche consentement à payer par revue de littérature sur autres filières (littérature inexistante en lapin)
projet à suivre
le Projet 3L :
Concevoir un système d’élevage cunicole socialement accepté
par la méthode du Living Lab

Projet animé par Laurence Lamothe (INRA) et présenté en séance par Thierry Gidenne (INRA)
OBJECTIF
Concevoir un système d'élevage cunicole socialement accepté
But : Rechercher un compromis Moyen : avancer pas à pas tous ensemble
La méthode Living Lab
Méthode spécifique qui stimule l’innovation
  > Les usagers sont intégrés dans le processus d’innovation. Professionnels : éleveurs, sélectionneurs, alimentation     animale, vétérinaires, groupements…, consommateurs (distributeurs, association des défense des     consommateurs), associations de la protection animale
  > Processus itératif : co-création, test, évaluation
  > A la fin, test de l’innovation dans un contexte réel d’utilisation c'est à dire un élevage de terrain